Versöhnungskirche, Jocelyn Robert
Versöhnungskirche est une nouvelle série de travaux pour piano
Disklavier par l’artiste québécois Jocelyn Robert. La série est inspirée
de la pièce The Politics of Geometry, que Robert a réalisée
à Berlin en 2007 pour Urban Interface|Berlin, un événement organisé
par Susanne Jaschko. Les pièces de Versöhnungskirche ont été
directement influencées par l’histoire particulière de l’Église
de la Réconciliation.
Versöhnungskirche, Jocelyn Robert
Versöhnungskirche is a new series of Disklavier piano works
from Quebec based artist Jocelyn Robert. The series is inspired
from the piece The Politics of Geometry, which Robert made
in Berlin in 2007 for the Urban Interface|Berlin project, curated
by Susanne Jaschko. The whole work is influenced by the
special history of the Church of Reconciliation.
“La fraîcheur limpide des harmoniques monte lentement dans l’air du soir, prend peu à peu de l’assurance. Chaque note s’épanouit comme une fleur sonore, accompagnée par une corolle d’autres notes avec lesquelles elle entre en résonance dans un savant contrepoint. Je n’insiste pas : encore un sommet ! “Montaigne” est à sauts et à gambades, comme il se doit, par moments comme suspendu dans une extase jubilatoire, avant de repartir de plus belle à travers les champs sonores fortement charpentés. Ici, l’écriture en strates superposées est particulièrement adaptée à l’évocation du texte de Montaigne, lui-même tissé d’autres textes grecs ou latins et d’anecdotes multiples, d’incidentes et de digressions. “Rouge” résoudra-t-il le problème des correspondances entre notes et couleurs ? Tentative rimbaldienne ? Notes profondes, vives, intenses ; dégradés et cascades brèves…encore une pièce passionnante et belle ! “Le pont #2” est une composition plus mystérieuse, en effet un jeu de ponts, de passerelles entre notes qui se répondent, s’appellent par dessus le vide, une série d’arches invisibles construite par l’oreille. Vous l’avez compris : ce disque est aussi admirable, abouti, que le précédent, et ce n’est pas la dernière pièce, “Le lointain”, qui me fera changer d’avis. Le lointain, c’est ce qui chante dans l’ici des entrelacs, des entre-là…”
http://inactuelles.over-blog.com/2014/03/jocelyn-robert-piano-disklavier.html